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Outing tous azimuts chez WikiLeaks

Dossiers médicaux, contrats de mariage et autres rapports: le bric-à-brac de récentes publications exposerait des centaines de personnes en Arabie saoudite – dont au moins un homosexuel – à des représailles.

WikiLeaks est parti en vrille. C’est en tout cas l’impression qui se dégage des dernières publications de la plateforme de Julian Assange. Des hackeurs ont intercepté et mis en ligne des informations émanant de cercles diplomatiques saoudiens contant les données personnelles de milliers de résidents dans le royaume. L’agence Associated Press y a découvert de nombreux documents strictement personnels, notamment les dossiers médicaux de simples citoyens.

On y découvre l’identité de personnes atteintes d’infections sexuellement transmissibles ou les noms de victimes de viol. Deux garçons mineurs au moins sont concernés: un ado violé à l’étranger, et un autre agressé sexuellement avec une telle brutalité, que ses deux jambes ont été cassées. Dans un autre cas, WikiLeaks identifie un individu détenu pour «déviance sexuelle» – la désignation saoudienne pour les homosexuels.

«On légitime ainsi la surveillance»
Ces fuites font craindre des représailles contre les personnes citées, voire des tentatives d’extorsion, relève le militant LGBT Scott Long. «On légitime ainsi la surveillance, au lieu de la combattre», estime-t-il.

Lisa Lynch, chercheuse à la Drew University, estime que Julian Assange, réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis plus de quatre ans, n’a plus les ressources pour empêcher certaines publications. A moins qu’il n’estime, désormais, que l’urgence de sa mission est plus importante que les questions de vie privée.