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Un bébé «sans sexe» agite les esprits en Italie

La naissance d'un enfant aux caractéristiques génitales atypiques a suscité un buzz tous azimuts, en Sicile. Le président de la région a mis en garde contre toute opération chirurgicale sur le bébé.

La naissance d’un bébé décrit tantôt comme «de sexe incertain», tantôt comme «sans sexe», à Gela (Sicile) a fait les gros titre de la presse locale, au début du mois. L’apparition de cette information a suscité de nombreux commentaires sur une prétendue vague de «malformations» constatées sur l’île italienne, ainsi que des conjectures en pagaille sur leurs causes: pollution, environnement, génétique…

La semaine dernière, le président de la région, Rosario Crocetta (par ailleurs ouvertement gay) est intervenu pour recentrer le débat, note Gay.it. Après s’être interrogé sur la pertinence du traitement médiatique de cette information privée, il a estimé que le plus important c’est «que l’on ne fasse pas violence à cet enfant. Ce sera à lui, quand il sera en capacité de le comprendre, à décider s’il est un garçon ou une fille.»

Opérations forcées
L’élu faisait allusion aux opérations imposées au enfants intersexués. Des pratiques qui ont bien souvent des conséquences physiques et psychologiques désastreuses et irréversibles, et qui sont aujourd’hui largement discréditées. En l’occurrence, on ne sait pas si c’est le cas de l’enfant né à Gela. Il a été transféré dans une «structure spécialisée» à Palerme, selon des sources hospitalières.

Auparavant, l’association LGBTI Certi Diritti avait pressé l’Italie et la Région Sicile de légiférer sur «le droit à l’intégrité psychique et physique des enfants et d’interdire l’utilisation de traitements médicaux et pharmacologiques cosmétiques inutiles ou des traitements chirurgicaux non vitaux sur des organes génitaux parce qu’ils seraient atypiques.» Selon les variations prises en compte, l’intersexuation concerne entre 1 naissance sur 1000 et jusqu’à plus de 1 sur 100.