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Nichi Vendola: «Je ne sors plus seul le soir dans Rome»

Le politicien gay a dénoncé le climat de violence homophobe qui règne dans la capitale italienne. Il accuse le maire de fermer les yeux sur le développement de groupes néofascistes.

«En tant que gay, on doit gérer chaque mouvement avec beaucoup de prudence. Si un soir j’ai envie de sortir me promener seul dans Rome, j’y renonce.» La petite phrase du politicien Nichi Vendola, interviewé par «Il Fatto Quotidiano» fait beaucoup de bruit dans la Ville éternelle. Le président sortant de la région Pouilles et leader de parti de gauche écologiste SEL a accusé nommément le maire de la capitale, Gianni Alemanno, d’avoir laisser s’installer des groupes néofascistes dans ses rues.

Offense
La déclaration a été saluée par les associations LGBT de la capitale. De fait, Rome connaît une multiplication des attaques et des intimidations homophobes. Dernier incident en date, le graffiti «Pédé, démissionne!» et une croix celtique sprayé sur le mur d’un lycée où un élève ouvertement gay de 15 ans a récemment été élu représentant des étudiants. Alemanno, un ancien du parti d’extrême droite Alliance nationale rallié à Berlusconi, a réagi avec fureur aux propos de Nichi Vendola. Il l’a accusé d’«offenser Rome», avant de souligner que la la ville avait «toujours accueilli et respecté chacun».

La polémique survient en pleine campagne pour les législatives des 24-25 février. La coalition de gauche, à laquelle appartient SEL, est toujours en tête des intentions de vote. Mais l’écart se réduit avec son principal rival, l’alliance Pdl-Ligue du Nord menée par Silvio Berlusconi, désormais à 4 ou 5 points de la gauche.