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La pédophilie «plus acceptable» que l’homosexualité, déclare un prêtre

Nouveau couac, en plein synode sur la famille. Un curé italien a rejeté sur les enfants la responsabilité d'abus commis par des hommes d'Eglise.

En plein synode délicat sur la famille, le Vatican pensait être tranquille pour un moment, après avoir fichu dehors Mgr Charamsa, un haut fonctionnaire et théologien au Saint-Siège, auteur d’un embarrassant coming-out, la semaine dernière. C’était sans compter Don Gino Flaim, un modeste prêtre de Trente (nord de l’Italie). Dans une interview à la chaîne La7, ce vénérable homme d’Eglise s’est livré à une défense de la pédophilie plutôt décoiffante… en rejetant la responsabilité des abus sur les enfants.

«Malheureusement il y a des enfants qui recherchent l’affection parce qu’ils n’en reçoivent pas à la maison, et je comprends que certains prêtres puissent céder», a-t-il confié devant la caméra. Selon lui, la pédophilie est un «péché». «Et comme tous les péchés, il doit être aussi accepté.» En revanche, le diagnostic du père Flaim sur l’homosexualité est sans appel: «une maladie», d’après lui.

«J’irai dire la messe dans un bar»
La hiérarchie catholique a pris ses dispositions quelques minutes seulement après la diffusion de l’interview. Le diocèse a relevé le prêtre de 75 ans de ses fonctions et a ordonné une enquête. «Ils me chassent? Alors j’irai dire la messe dans un bar», a réagi Flaim, interrogé par «La Repubblica», tout en se demandant ce qu’il avait pu dire de si grave.